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Adoption au Vietnam

Adoption d’un enfant de 6mois
Pays : Vietnam
Prénom :Valentin
Arrivé le : 13 février 2008

 

« Un mercredi après-midi de janvier 2008, nous recevons un appel téléphonique de l’Oeuvre de l’Adoption. Cette dernière nous demande d’être à Hanoi une semaine plus tard. Ca y est, l’heure de rejoindre notre petit garçon est enfin arrivée.
Nous savons depuis 4 mois qu’un petit bébé, né en août 2007, nous attend au nord du Vietnam.
Les derniers préparatifs se font dans l’effervescence et l’émotion. Comment va se passer notre rencontre ? Comment va être notre bébé (que nous n’avons pas vu du tout avant) ? Quelles vont être nos réactions respectives ? Comment vont se passer nos premiers jours de vie de famille là-bas au Vietnam ?
Bref, nos coeurs battent très fort en fermant nos valises. Nous allons, enfin, serrer dans nos bras ce petit enfant tant attendu.

 

La dernière nuit avant l’envol est très agitée. Au bouclage des ceintures dans l’avion nos cœurs sont oppressés en pensant que dans quelques heures nous allons être papa et maman.

Nous n’avons quasiment pas dormi, non plus, dans l’avion…et c’est déjà éprouvé par le manque de sommeil que nous posons les pieds sur le sol du Vietnam, le 31 janvier 2008.

Nous re-découvrons les abords de la ville, que nous connaissons déjà pour y être venus 9 ans plus tôt.

Il est 6 heures du matin, mais c’est déjà l’animation matinale orientale. Les paysans en vélo côtoient les motos des travailleurs, les bus de transports en commun…la vie trépidante d’Hanoï se rappelle à notre bon souvenir !
Les Klaxons de tous les véhicules nous replongent dans l’ambiance.

Le taxi nous emmène vers notre pension, nous avons les yeux grands ouverts, nous nous imprégnons des images, des odeurs, des sons : tous nos sens sont à l’affût.

Notre installation se fait au coeur d’Hanoï. Notre correspondante locale nous informe du déroulement de la journée du lendemain.
La « remise officielle » de notre enfant aura lieu le 1er février !

Nous sommes émus en préparant les affaires à emporter, le lendemain, à l’orphelinat.
Nous sommes en train de prendre de nouvelles responsabilités…cette nouvelle nuit de sommeil est, encore, agitée…et c’est, déjà, les yeux cernés que nous nous levons à 5 heures du matin pour rejoindre l’orphelinat de Hoa Binh à 70 kms au nord d’Hanoï.
La route se fait sous la pluie, c’est chaotique et long, ça dure 2 bonnes heures…c’est long et c’est court de penser que dans quelques minutes, notre bébé sera bientôt dans nos bras. Nos coeurs battent très fort à l’approche des lieux.

Le minibus ralentit et marque un temps d’arrêt devant l’orphelinat, nos jambes tremblent, nos coeurs battent de plus en plus… nous descendons fébriles et impatients.

Nous nous dirigeons au milieu d’un jardin calme vers les chambres. On nous fait entrer dans une pièce où s’alignent des lits, où se trouvent des enfants, et des nounous. Puis une dame nous appelle et nous montre notre enfant : il se prénomme alors SY.
L’émotion est à son comble, nos yeux se remplissent de larmes. On nous remet notre bébé. Nous le serrons très fort contre nous.
Nous ne le quittons pas des yeux, nous lui parlons et le prénommons Valentin-SY.

 

Voilà comment nous sommes devenus parents en un instant inoubliable…
Bébé est emmailloté dans une couverture, il fait très froid ce matin du 1er février à Hoa Binh.
I
l a un bonnet jaune, des chaussettes en guise de gants. Il nous regarde, ne comprend pas notre langage, écoute sa nounou, TAM, qui lui parle en vietnamien. TAM a le regard triste, elle sait que nous venons lui « enlever » la garde de ce petit dont elle s’occupe depuis plus de 5 mois.
On nous offre deux doudous pour Valentin, on nous donne sa sucette et son bonnet. On nous laisse partager la vie de l’orphelinat le temps de  la matinée : soins portés aux enfants (repas, change, éveil). On nous permet de nous occuper de Valentin, nous le changeons, nous l’habillons bien chaudement. Quel affairement autour de notre petit bébé. La communication avec les nounous est, malheureusement, limitée par la barrière de la langue, mais on comprend l’essentiel ! Le sourire asiatique est de rigueur.
Les nounous sont charmantes. On constate que l’on prodigue de bons soins à tous les enfants, qu’on les prend beaucoup dans les bras. Les enfants ne sont pas malheureux à l’orphelinat. Ils sont en bonne santé. Tout cela est rassurant pour nous, nouveaux parents.

Puis l’heure de partir de l’orphelinat est arrivée. Notre accompagnatrice vient nous chercher. Nous prenons Valentin dans nos bras, et nous saluons toutes les nounous et, en particulier, Tam. Nous avons du mal à quitter son regard. Nos yeux lui disent merci, et adieu.

Le chauffeur nous amène à la mairie de Hoa Binh, où les autorités vietnamiennes nous attendent.

La cérémonie officielle de remise de l’enfant doit avoir lieu à14h.
Elle n’a duré qu’une heure, mais que d’émotions. Il fallait prononcer un discours. Je n’avais rien préparé et j’ai laissé parler mon coeur. Je n’ai pu retenir mes sanglots durant ce moment inoubliable qui changeait notre vie à jamais. Je ne savais pas comment cela serait perçu par l’auditoire, et j’avais quelques craintes mais je ne pouvais faire autrement.

La cérémonie terminée, nous reprenons la route vers Hanoï.

L’heure tourne, Valentin commence à pleurer. Il a faim. Et voilà le premier biberon dans les bras de sa maman. Cette image, avec en fond, les paysages du Vietnam qui défilent, restera longtemps gravée dans mon esprit. Le ventre rempli, Bébé s’endort. Même le vacarme de Hanoï ne le réveille pas. Le taxi nous dépose devant la pension. Nous sommes de retour dans notre chambre, après une journée inoubliable, mais à 3.

Notre première soirée en famille fût entièrement passée autour de ce petit être, notre fils. Il a bu son biberon sans difficulté, puis le sommeil arriva. Mais bébé ne voulait pas se laisser aller … il luttait, luttait et pleurait, hurlait. Après plusieurs minutes dans les bras de Maman, il finît par s’endormir.

Juste le temps, pour nous les parents, de manger un petit bout sur le coin d’une table … et des hurlements nous sortent du calme qui baignait notre chambre depuis quelques instants. A nouveau les bras de Maman, mais bébé ne veut plus s’endormir. Papa prend la relève, tourne et tourne dans la pièce avec Valentin dans les bras. Le seul mouvement qui semble l’apaiser est de l’agiter assez énergiquement de bas en haut. Il ne dit plus rien. Il finit par partir dans les bras de Morphée au bout d’une heure de travail …

Mais pas pour longtemps. Rebelote. Et la première nuit passa ainsi. Notre première nuit blanche, après des nuits courtes.

Le lendemain nous retrouvons d’autres couples de la pension, qui eux, n’ont pas si mal dormi que cela.

Nous échangeons autour de notre première soirée, de notre première nuit.

Nous planons tous dans le bonheur, malgré la fatigue.

Mais l’administratif nous ramène à la réalité. Il nous faut maintenant déposer les dossiers de demande de passeport. Les papas sont chargés de s’occuper de cela avec la correspondante de l’OAA.

Pendant ce temps, les mamans gèrent au mieux les premiers instants de vie avec bébé. Après le retour des démarches administratives, nous nous autorisons une sortie en ville, avec Valentin dans le porte-bébé. Valentin est blotti tout contre nous, nous le sentons, nous le touchons : ça y est, il est là et bien là avec nous. Nos longues promenades permettent à Valentin de dormir, car il dort aussi peu en journée que de nuit ! Par contre dès qu’on le berce dans nos bras ou dans le porte bébé : aucun problème, il dort. Nous déambulons dans les rues de Hanoï. C’est l’effervescence, car la fête du nouvel an vietnamien approche. La ville est ornée de couleurs, la musique résonne. Pour la première fois, nous allons manger au restaurant avec bébé. C’est épique, parfois. Nous demandons de l’eau bouillie pour faire le biberon, nous changeons bébé sur les chaises en bois : l’éducation de Valentin commence « à la dure » !…à la vietnamienne, déjà qu’il dormait sur des lattes à son orphelinat, maintenant, on le change dans des postures assez instables !

Quand Valentin est éveillé, durant les promenades, il ouvre de grands yeux sous son bonnet, il regarde tout autour de lui, écoute tous les bruits. Nous sommes très fiers de nous promener avec notre bébé. Nous ouvrons d’aussi grands yeux que lui, mais pour l’admirer ! Nous sommes très émus tout au long des journées passées avec lui. Quand il dort, même si c’est de très courte durée, nous le regardons et nous avons vite les larmes aux yeux. Durant tout notre séjour au Vietnam, nos coeurs auront été submergés par l’émotion permanente de cette immense joie d’être, enfin, parents.

Nous sommes « aux anges » quand Valentin nous sourit, et il est très souriant, d’ailleurs. Il nous a souri dès le lendemain de notre rencontre. Outre nos émotions, nous sommes pris par ce nouveau rythme de vie, calqué sur le rythme d’un bébé de 5 mois et demi qui mange toutes les 4 heures, qui dort très peu, bref : c’est l’apprentissage de la vie de nouveaux parents ! Le manque de sommeil commence à se faire ressentir, les traits sont tirés…nous nous sentons, parfois, désarmés, quand nous n’arrivons pas à endormir Valentin qui lutte toujours contre le sommeil….pour finir par se calmer et sombrer d’épuisement dans les bras de l’un de nous deux ! Le plus difficile, même si nous nous sentons bien à Hanoï, est que nous n’avons pas nos repères quotidiens habituels. Nous avons hâte de rentrer chez nous, dans notre milieu pour prendre nos nouveaux repères avec Valentin dans ce qui construira désormais notre quotidien à trois.

Après avoir obtenu les sésames pour le retour vers la France, nous expliquons à Valentin que nous allons faire un grand voyage. Nous commençons à boucler nos valises sous son regard un peu perdu.

Il comprend très bien qu’il se passe quelque chose. Nous lui parlons beaucoup pour le rassurer.

Du fond de son regard sombre, il nous observe, il commence à nous aimer. Il commence à avoir confiance en nous. C’est avec des sentiments confus que nous faisons une dernière balade autour du Lac près de notre pension. Nous sommes soulagés et heureux de rentrer chez nous ; mais tristes d’arracher Valentin à son pays natal.

Le taxi nous emmène de nuit vers l’aéroport. Bébé, tranquillisé, s’endort dans les bras de maman.

Nous nous regardons : c’est difficile d’exprimer comme nous sommes heureux et troublés à la fois.

Nous sommes sûr de rentrer avec Valentin, quand nous avons franchi la douane à l’aéroport. Nous montons en priorité dans l’avion (un de nos nouveaux privilèges …).

Nous nous tenons la main. Et ça y est : c’est le décollage vers notre nouvelle vie à trois en France.

Nos mains, et nos gorges, se serrent. Valentin dort. Il ne sait pas ce qui est en train de se passer.

Le vol est tranquille pour Valentin. Le vol dure 14 heures durant lesquelles, nous adultes, dormons très peu, voire pas du tout, trop affairés à assurer le bien être de notre enfant.

Nous sommes le jeudi 13 février 2008 : la veille de la saint Valentin, et nous atterrissons en France avec notre bébé.

Nous sommes très fatigués. Bébé va très bien, il ouvre, encore, de grands yeux dans cet aérogare.

Nous allons le changer, lui donner son biberon. Son rythme ne semble pas perturber du tout ! Nous sommes plus éprouvés que lui, apparemment, par ce long retour sans sommeil ! Puis nouveau décollage final, cette fois vers la maison…l’envol a été bruyant, car Valentin refusait d’être attaché ! Il a hurlé durant tout le décollage ! La fatigue commençait probablement à se faire sentir.

A l’arrivée, nos parents nous attendaient, mon frère et sa famille, et nos amis de l’EFA : tous ceux qui avaient pu se déplacer pour cette occasion. Les êtres les plus chers qui nous avaient accompagnés jusqu’à Valentin, étaient tous là. L’accueil fut rempli d’émotions. Ces retrouvailles avec nos proches, cette rencontre avec notre enfant : les premiers moments vécus comme une naissance, la découverte d’un nouvel enfant bienvenu dans sa famille.

Un mois auparavant, nous étions là pour accueillir Yaël ; et ce 13 février, c’est Yaël qui accueille Valentin.

Plus que quelques dizaines de kilomètres et Valentin serait chez nous, chez lui, dans la chambre que nous lui avions préparée avec tant d’attentions et d’amour.

Ca y est, nous y sommes. Nous ouvrons la porte et nous entrons avec Valentin dans les bras.

Quel bonheur ! De courte durée, car c’est déjà l’heure du biberon !

Les 15 jours qui me séparaient de la reprise du travail ont été bien remplis.

Les journées défilaient …biberons, couches, « berçage », lavage, rangement des valises, démarches administratives.

Les nuits étaient courtes, hachées. Les réveils brutaux.

La première semaine, je me suis même demandé comment Nancy allait faire toute seule. Nous arrivions tout juste à nous en sortir à deux. Nous étions fatigués. Mais dans quelle galère, nous nous étions mis !

Puis, au bout d’une dizaine de jours, nous avons trouvé notre rythme. Nous profitions plus des journées avec notre enfant. Le Soleil était de la partie, de manière assez exceptionnelle pour la saison.  La vie était belle … surtout le Jour.

A la reprise de mon travail, nous étions prêts, les yeux cernés, mais heureux ! « 

 

Nancy et Eric

Adoption au Congo

Adoption d’un enfant de 3 ans
Pays : Congo
Prénom :Yaël
Arrivé le : xx xxx 2008

 

« Nous avons obtenus notre agrément en février 2006, nos démarches d’adoption étaient tournées vers le continent africain et notamment le Mali et le Congo Brazzaville.

Notre dossier pour le Congo est parti par DHL une semaine après avoir reçu l’agrément.
Celui que nous avons envoyé au Mali est parti 1 mois plus tard. Le dossier étant plus long à finaliser.

En juillet 2006 nous apprenons par courrier que notre dossier est accepté au Congo Brazzaville. Notre coeur est déjà là-bas…

En février 2007 nous apprenons que notre dossier qui est au Mali est accepté.
Gros dilemme, où allons nous adopter ?

Deux jours après nous avons la réponse, le Congo nous appelle pour nous attribuer un petit garçon qui a alors 2 ans.
Nous lui donnons par téléphone le prénom de notre choix : YAËL.
Nous explosons notre forfait de téléphone portable pour appeler nos amis proches et nos familles.
Ce jour-là, il pleuvait, nous étions sur l’autoroute, le téléphone a sonné et j’ai entendu «Congo» au loin. Le temps s’est arrêté et nous avons su que nous allions être enfin parents.
Vous le croirez ou non, mais après cette nouvelle, un arc-en-ciel est apparu dans le ciel.
Notre joie était immense.

Nous rappelons alors le Mali pour retirer notre dossier.

Commence alors pour nous une attente longue, rythmée par :
– les photos de notre fils,
– quelques coups de fil passés aux soeurs de l’orphelinat,
– les relations que nous développons avec les autres parents qui attendent de partir au Congo comme nous, en tout 7 familles,
– la fermeture du Congo le 1er novembre 2007 suite à l’affaire de l’arche de Zoé (nous avons appris cela un matin à la radio, la MAI n’était pas au courant),
– le soutien de l’Ambassadeur français au Congo,
– l’annonce de notre départ mi-décembre 2008,
– les changements de dates de départ à 3 reprises,
– les préparatifs des colis humanitaires que nous avons transportés avec nous à l’orphelinat.

Nous sommes partis le 18 janvier 2008 en compagnie d’une maman qui partait seule laissant son mari et sa fille pour aller chercher le second.

A l’arrivée à l’aéroport la soeur qui nous accueille nous dit que les enfants dorment et que nous ne les verrons que le lendemain matin. Nous négocions (surtout les mamans!) pour voir nos enfants mêmes endormis.
A notre grande joie en arrivant on nous annonce que nous allons les rencontrer.
Notre fils arrive perdu, sans sourire mais les yeux grands ouverts.
Nous ne le verrons que quelques minutes. Juste le temps pour nous de lui donner un gâteau et un ours en peluche. Il faudra attendre une nuit pour enfin ne plus le quitter.

Le lendemain nous le retrouvons juste avant le petit déjeuner, il vient dans nos bras sans réticences et sans pleurs.

Nous passons la journée à nous apprivoiser mutuellement. Le contact se fait par l’intermédiaire des repas et du jeu. Pendant deux jours tout se passe relativement bien.

A partir du 3ème jour Yaël réagit, il pleure beaucoup et s’accroche à moi. Il ne veut plus dormir dans son lit. Il est collé à moi, scotché comme de la colle glue. Il lutte pour ne pas dormir.
Nous essayons de mettre le matelas par terre, de dormir à côté de lui. Mais dès que nous nous éloignons un peu il se réveille et pleure pour que nous restions.
C’est difficile mais il est en train de s’attacher à nous. Il recherche le contact physique. Il est scotché à moi.

Le dernier jour cela va mieux, comme s’il sentait le départ.

Il laisse l’orphelinat sans aucune crainte. Il est ravi de porter de nouveaux vêtements.
Le voyage se passe très bien il dort.

Arrivés à Paris, il ne veut pas marcher je le porte pendant tout le transfert pour rejoindre notre avion pour Blagnac.
Nous sommes soulagés nous marchons à nouveau sur le sol Français et cette fois avec notre fils.
Arrivée à Toulouse, nous sommes attendus par nos proches et nos amis.
Grand soulagement, enfin presque chez nous ! Une autre vie va pouvoir commencer.

Dans les heures qui suivent notre retour chez nous, nous allons être plongés dans notre rôle de parents. Yaël a de la fièvre et des boutons sur le corps, nous sommes obligés de filer aux urgences (pas de docteur ce jour là).

C’est un moment un peu perturbant pour nous trois nous sommes épuisés. Yaël pleure, nous attendons le diagnostic. Cela ne sera que la varicelle.

De retour à la maison Yaël visite et découvre son nouvel environnement, il est chez lui !!
IL s’adapte facilement malgré quelques nuits agitées.

Aujourd’hui Yaël à 4 ans s’est un petit garçon avec un caractère bien trempé, très souriant, très épanouit et très affectueux.  Sa maîtresse nous dit « qu’il est la joie de vivre incarnée » et c’est bien vrai.
Il a une capacité d’adaptation impressionnante.

Nous parlons parfois de son adoption sans pour autant en faire trop. Nous répondons à ses questions quand il en pose. Il regarde les photos, rencontre d’autres enfants adoptés au Congo ou d’ailleurs.  Il est adopté, oui c’est vrai, mais il a sa vie de petit garçon à vivre et c’est ce qu’il fait !

Quant à nous, ce parcours vers notre fils nous a permit de voir la vie autrement. »

Olivier et Frédérique

 

Va, vis et deviens

Réalisation : Radu Mihaileanu
Scénario : Alain-Michel Blanc ; Radu Mihaileanu
Année : 2005
Genre : Drame
Avec : Yaël Abecassis (Pour Sacha, Kadosh Sacre, Alila); Roschdy Zem (Ceux qui m’aiment prendront le train, Stand-By, Chouchou) ; Moshe Agazai
Durée : 2h20
Pays : France
Festival de Berlin : Prix du Jury et Prix du Public Label Europa Cinémas (ex æquo avec Crustacés et coquillages)

VaVisDeviens

1984, l’Afrique est frappée par la famine.
Des camps se construisent afin d’essayer de nourrir, soigner le peuple africain mais les maladies et le manque de nourriture l’emportent.
Un convoi est organisé pour amener les juifs ethiopiens vers Israël.
Une mère envoie son fils prendre la place d’un enfant mort la veille.
Il va devoir faire croire qu’il est juif, apprendre l’histoire d’une famille qu’il ne connaît pas, changer de nom…

Ce film de Radu Mihaileanu est magnifique, extrêmement émouvant.
Il retrace toute une partie de la vie de ce garçon, son intégration difficile (les noirs émigrés sont rejetés par les israëliens, considérés comme non juifs), son adoption par des français, et surtout sa recherche perpetuelle : il veut absolument retrouver sa mère.
Toute sa vie il devra mentir, se cacher, tout en parvenant à être sincère avec les gens.

Les acteurs sont prodigieux dans ce film : parvenant à faire passer toute la complexité de l’état des israëliens à cette époque.
Toujours dans une justesse parfaite, ils font de ce film une histoire émouvante et intelligente.

Voir un film comme Va, vis et deviens c’est avant tout découvrir un pan de l’histoire qu’on a tendance à oublier, découvrir à travers le destin d’un garçon des questions qui sont encore d’actualité aujourd’hui.

De plus, l’équipe du film parvient à transmettre une certaine fraîcheur à travers les images et les situations, au lieu de « plomber l’ambiance », ils arrivent à donner de l’espoir, et à faire preuve d’une grande humanité.

Réalisation :Radu MihaileanuScénario : Alain-Michel Blanc ; Radu Mihaileanu
Année : 2005
Genre : Drame

Avec : Yaël Abecassis (Pour Sacha, Kadosh Sacre, Alila); Roschdy Zem (Ceux qui m’aiment prendront le train, Stand-By, Chouchou) ; Moshe Agazai

Durée : 2h20
Pays : France

Festival de Berlin : Prix du Jury et Prix du Public Label Europa Cinémas (ex æquo avec Crustacés et coquillages)

 

1984, l’Afrique est frappée par la famine. Des camps se construisent afin d’essayer de nourrir, soigner le peuple africain mais les maladies et le manque de nourriture l’emportent. Un convoi est organisé pour amener les juifs ethiopiens vers Israël. Une mère envoie son fils prendre la place d’un enfant mort la veille. Il va devoir faire croire qu’il est juif, apprendre l’histoire d’une famille qu’il ne connaît pas, changer de nom…

Ce film de Radu Mihaileanu est magnifique, extrêmement émouvant. Il retrace toute une partie de la vie de ce garçon, son intégration difficile (les noirs émigrés sont rejetés par les israëliens, considérés comme non juifs), son adoption par des français, et surtout sa recherche perpetuelle : il veut absolument retrouver sa mère. Toute sa vie il devra mentir, se cacher, tout en parvenant à être sincère avec les gens.

Les acteurs sont prodigieux dans ce film : parvenant à faire passer toute la complexité de l’état des israëliens à cette époque. Toujours dans une justesse parfaite, ils font de ce film une histoire émouvante et intelligente. Voir un film comme Va, vis et deviens c’est avant tout découvrir un pan de l’histoire qu’on a tendance à oublier, découvrir à travers le destin d’un garçon des questions qui sont encore d’actualité aujourd’hui.

De plus, l’équipe du film parvient à transmettre une certaine fraîcheur à travers les images et les situations, au lieu de « plomber l’ambiance », ils arrivent à donner de l’espoir, et à faire preuve d’une grande humanité.

Parents par adoption : des mots pour le quotidien

Auteur : Blandine Hamon
Paru le: 01/01/2009
Editeur : Enfance & familles d’adoption
ISBN : 555-2-00-266502-2
EAN : 5552002665022

ParentsParAdoption
Médecin, membre de l’équipe « Accompagnement des familles » et formatrice à Enfance & Familles d’Adoption, Blandine Hamon anime depuis plus de dix ans des groupes de parole et d’écoute de parents par adoption.De cette expérience riche d’échanges et de partage, est né un ouvrage Parents par adoption : des mots pour le quotidien.Des pistes de réflexion à creuser au rythme de chacun.

Avec ce livre ponctué d’illustrations sobres et sensibles, Blandine Hamon ouvre et propose des pistes de réflexion à creuser selon notre intérêt, notre humeur, le stade atteint dans la vie et l’histoire de notre famille.

Dans un langage clair et accessible, elle nous invite ainsi à nous approprier l’accompagnement, pour nous-mêmes, mais aussi pour aller plus loin avec d’autres.

Pensé et organisé au fil du développement de l’enfant, cet ouvrage aborde les questions que nous nous posons tous :

• L’histoire première de l’enfant : de la naissance aux séparations ; le placement, l’attente, ce « parcours du combattant » de l’enfant pour survivre au vide affectif.
• Le quotidien avec l’enfant : les questions d’autorité et de violence qui peuvent réactiver des peurs, notamment celle de l’abandon.
• La scolarité : les enjeux et les noeuds qui se créent autour de cette question.
• La sexualité des enfants, sujet peu abordé et pourtant capital.
• L’adolescence, âge de questionnements et de remises en question : origines, conduites à risques, scolarité. C’est là une période hautement sensible, fragilisante et constructive à la fois, pour tout adolescent, adopté ou non.

Comment l’aider à sortir « grandi » de ses bêtises, comment présenter des sanctions comme une réparation et non une punition, afin de ne pas saper une estime de soi déjà fragilisée par l’expérience d’abandon et le sentiment de ne pas être « aimable » qui l’accompagne souvent ?

Identifier ses failles mais aussi… ses atouts

Chaque chapitre est accompagné de notes de (re)lecture, permettant de compléter le propos ou de l’approfondir.
Pratique, concret mais sans « recette toute faite » ni jugement, ce livre aide chaque famille à identifier ses failles, mais aussi à reconnaître ses atouts.

Pour que parents et enfants puissent mieux poursuivre leur chemin ensemble.

Guide de l’adoption à l’intention des enseignants

 

AdoptionGuideEnseignants

Ce guide est le premier d’une nouvelle collection éditée par Enfance & Familles d’Adoption : Les petits guides EFA.

D’autres suivront sur d’autres thématiques, abordant les différentes préoccupations, les questions qui traversent la vie des enfants adoptés et de leur famille, et de ceux qui, de près ou de loin, vont les côtoyer (enseignants, médecins, travailleurs sociaux, etc.).

Si cette première publication porte sur l’école, c’est tout simplement parce que c’est l’un des sujets qui revient le plus souvent dans les rencontres avec les parents : la question de la scolarité des enfants est, avec celles liées à leur santé, au centre des préoccupations familiales, et peut se voir exacerbée
dans le contexte de l’adoption. Ce guide n’a pas la prétention d’aborder toutes les questions liées aux relations entre la famille et l’école, mais souhaite apporter un éclairage sur quelques difficultés d’ordre scolaire rencontrées par des enfants adoptés.

Chaque enfant est unique et le fait qu’il soit adopté ne saurait être la seule explication de ses éventuelles difficultés scolaires. Il a une histoire personnelle
dont il faut pouvoir tenir compte. A-t-il connu des problèmes de santé? A-t-il déjà été scolarisé?
Après des généralités sur l’adoption, suivent quelques suggestions d’adaptation à certaines activités de classe, et un inventaire des maladresses qui pourraient facilement être évitées.

À qui s’adresse ce guide ?
Tout d’abord, comme son nom l’indique, aux enseignants.
Quand le guide leur a été présenté, il a tout de suite été l’occasion d’échanges fructueux. On n’imaginait pas l’adoption comme ça, nous ont dit les enseignants.
En quelques pages, il donne une autre image des enfants et de leurs parents.
Leur histoire singulière donne un autre éclairage sur leurs réactions, leurs difficultés éventuelles, mais ouvre aussi à toute la richesse d’un vécu différent auquel il convient d’être attentif.

Au-delà de l’adoption, ce guide contribue à éveiller à toutes les autres formes de singularités, première étape d’une éducation à l’acceptation des différences.

Ce livret s’adresse aussi aux parents.
En leur permettant de présenter aux enseignants, avec des mots simples, la complexité de ce qu’ils vivent et ressentent, ce guide constitue un nouvel instrument de dialogue.
Dialogue avec les enseignants, les professionnels avec lesquels il devient dès lors possible de mettre des mots sur des réalités vécues, des difficultés exprimées par les enfants, un ressenti envers une école qui ne les «comprend pas» ou «ne veut pas comprendre».

Et les enfants ?
Ils sont les premiers concernés.
En parcourant le guide avec eux, les parents en apprendront peut-être un peu plus sur ce qu’ils vivent en classe, leur maîtresse ou leur maître, leurs amis ou relations de classe, leurs joies, leurs difficultés.
Les enfants s’arrêteront peut-être sur un dessin qu’ils aimeront ou n’aimeront pas, mais dont ils auront envie de parler, qu’ils voudront commenter, avec leurs mots, leurs anecdotes, avec leur propre histoire !

Accessible, illustré, ce guide est le contraire d’un manuel, d’un traité. Il exige beaucoup plus qu’une lecture attentive. Il faut savoir prendre du temps pour
«s’apprivoiser».

BON DE COMMANDE

Enjeux de l’adoption tardive

Editeur : Erès (15 septembre 2004)
Collection : La vie de l’enfant
Langue : Français
ISBN-10: 2749203449
ISBN-13: 978-2749203447

EnjeuxAdoptionTardive

Depuis la ratification de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant (1989) et celle de la Convention de La Haye (1993) sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale, une éthique respectueuse des enfants, de leurs besoins et de leurs droits, est censée guider les pratiques de l’adoption. Ainsi, tant en France que dans les pays avec lesquels des adoptions sont réalisées, doivent être privilégiées les solutions qui permettent aux enfants d’être élevés dans leur propre famille dans tous les cas où cela est possible. Leur placement dans une famille adoptive, de leur pays d’abord, ou à défaut à l’étranger, ne doit être envisagé que subsidiairement.

Les professionnels et les praticiens de l’adoption savent en conséquence que, si ces priorités sont respectées, les enfants réellement en besoin d’adoption internationale sont très souvent des enfants dits «grands», c’est-à-dire de plus de deux ou trois ans et jusqu’à douze ou treize ans, des fratries, des enfants typés au niveau ethnique ou souffrant de problèmes de santé physique et psychique ou de handicaps divers. D’autre part, au niveau national, le nombre d’enfants délaissés tardivement reste préoccupant sans qu’il y ait toujours de réelle concertation au sujet de leur statut et de leur avenir pour la réalisation d’un projet d’adoption.

Cet ouvrage, qui rassemble des expériences et des réflexions de divers praticiens, s’adresse en priorité à tous ceux que l’adoption des grands enfants intéresse, mais surtout à ceux qui y participent de près, responsables gouvernementaux, intermédiaires de l’adoption, thérapeutes, personnel de l’enfance et parents adoptifs.

Ombline Ozoux-Teffaine, docteur en psychologie, psychothérapeute, psychanalyste. Avec la participation de : Armando Barriguete Melendez, Cornélia Burckhardt, Anne-Marie Crine, Anne-Claude Duvert, Bernard Golse, Claire Gore, Gina Khafif-Levinzon, Marie-Christine Le Boursicot, Pierre Lévy-Soussan, Sylvia Nabinger, Françoise Peille, Claudette Perin, Chantal Saclier, Michel Soulé.

L’enfant adopté dans le monde

Editeur : Hôpital Sainte-Justine (1 janvier 2003)
Collection : Pour les parents
Langue : Français
ISBN-10: 2922770567
ISBN-13: 978-2922770568

EnfantAdopteDansLeMonde

Résumé :

Inspiré par les milliers d’enfants que les auteurs ont rencontrés au cours de leur carrière, ce livre a été conçu pour les parents hantés par des questions sans réponse. Il a été pensé aussi pour les intervenants, souvent isolés face à la détresse des familles. Il traite en quinze chapitres des multiples aspects de l’adoption internationale : l’abandon, l’anthropologie et l’éthique de l’adoption, les familles adoptives, le processus d’adoption, le bilan de santé, l’alimentation, la croissance, le développement, les troubles de développement, les particularités ethniques, l’adaptation, le nouveau milieu de vie et l’identité. Puis arrive un dernier chapitre, le chapitre quinze et demi… Pourquoi et demi ? Parce qu’il reste, disent les auteurs, l’avenir à bâtir avec votre enfant. Un ouvrage complet comme il s’en fait rarement, écrit par trois spécialistes de l’enfance internationale parmi les plus réputés.

A propos de l’auteur :

Jean-François Chicoine, pédiatre à la Clinique de santé internationale, Service de maladies infectieuses (CHU mère-enfant Sainte-Justine), professeur adjoint de clinique à l’Université de Montréal, cofondateur de la société Le monde est ailleurs inc.

Patricia Germain, infirmière, M Sc, à la Clinique de santé internationale, Service de maladies infectieuses (CHU mère-enfant Sainte-Justine)

Johanne Lemieux, travailleuse sociale, fondatrice du Bureau de consultation en adoption de Québec et conceptrice de la formation Adopteparentalité.

Sommaire :

Des enfants abandonnés
Des enfants partagés
La famille d’adoption
Le processus d’adoption
Le voyage d’adoption
Le bilan de santé à l’arrivée
L’état nutritionnel de l’enfant
La croissance de l’enfant
Les infections de l’enfant
Le développement et le comportement de l’enfant
Un peu d’ethnomédecine
L’adaptation de l’enfant
Des troubles de développement
L’enfant dans son milieu
L’identité de l’enfant et de l’adolescent
Des enfants résilients

Cécile Delannoy , Au risque de l’adoption : Une vie à construire ensemble

Editeur : La Découverte, Paris, France
Auteur : Cécile Delannoy

Prix : 18.00 € / 118.07 F
ISBN : 978-2-7071-4791-2
GENCOD : 9782707147912

AuRisqueDeLAdoption

Un avis posté sur le site d’EFA 68

Au départ de cet ouvrage, il y a le questionnement d’une mère adoptive, maintenant grand-mère qui fait un retour en arrière et se demande comment expliquer les difficultés qu’elle et ses enfants ont rencontrées ensemble. Peuvent-elles simplement être imputées à la situation d’adoption ? Quelles sont les séquelles , les traces laissées chez nos enfants par une histoire difficile, un passé douloureux ?

Pour y voir plus clair, c’est à un véritable travail d’enquête que Cécile Delannoy s’est livrée, rencontrant 71 familles qui ont adopté 154 enfants et interviewant également 40 enfants adoptés.

Au cours de ces entretiens, elle les a écoutés raconter l’arrivée de l’enfant, la constitution de la famille et les relations au sein de la fratrie, le parcours scolaire, le discours sur les origines. Elle s’est longuement attardée sur cette « zone de turbulence » qu’est l’adolescence. Dans la synthèse qu’elle fait de ces entretiens, elle laisse une grande place à la « voix nue des jeunes adoptés », aux questions qu’ils se posent.

L’importance accordée aux témoignages, leur variété, leur richesse permet de mieux appréhender une réalité plurielle.

Dans une deuxième partie en s’appuyant toujours sur les témoignages et sur la parole des spécialistes rencontrés, elle apporte des éléments d’explication : ambivalence de la dette, carences affectives dans la petite enfance, blessure narcissique de l’abandon. Des éléments communs à beaucoup d’enfants adoptés et qui permettent d’expliquer pourquoi beaucoup vivent une adolescence difficile et également pourquoi un certain nombre d’entre eux connaissent des difficultés scolaires et investissent mal les apprentissages.

Sans vouloir édicter des recommandations, l’auteur ouvre enfin en conclusion quelques pistes de réflexion pour pouvoir occuper au mieux cette place difficile qu’est celle du parent :

- Considérer les géniteurs comme des alliés dont nous aurions reçu une délégation pour mener l’enfant à l’âge d’homme. Ce qui permet de se sentir totalement légitime dans son rôle de parent.

- Trouver la juste distance intérieure par rapport à l’enfant, ni trop près, ne pas être hyperprotecteur, ni trop loin pour ne pas l’ abandonner psychiquement. Faire confiance au lien créé avec lui. Sortir de l’idéalisation, cesser de se rêver comme tout puissants et accepter d’être des parents comme les autres.

- Savoir écouter notre enfant et lui laisser la possibilité d’exprimer sa vie fantasmatique, ses rêveries, ses curiosités.

- Savoir se faire aider et donc accepter d’introduire des tiers dans sa relation avec l’enfant. Veiller à son intégration dans la famille élargie et dans le cercle des amis. Maintenir le lien avec les associations

de famille adoptive, même et aussi quand l’enfant va mal. En cas de problèmes inquiétants, savoir se faire aider par des professionnels.

- Prendre un pari sur la vie. Adopter, donner naissance à un enfant, c’est faire un pari risqué mais formidable sur la vie. A chacun de prendre la mesure du risque pris et ensuite de l’assumer.

En restituant sans fard des réalités parfois difficiles de l’adoption, cet ouvrage ne se veut pas dissuasif, comme le rappelle Jacques Lévine dans sa préface, il vise à ce que chacun, s’engageant dans un projet d’adoption, soit en possession de toutes les données du problème….

Une lecture que je recommande vivement.

Renouer avec soi : L’enfant adopté devenu adulte

Auteur : Nancy Newton Verrier

Collection : Parentalités
Préface : Claude Sageot-Chomel
Traduction : Françoise Hallet et Laurent Le Guen
Editeur : De Boeck (13 juin 2008)
ISBN-10: 2804156443
ISBN-13: 978-2804156442

Renouer avec soi : L’enfant adopté devenu adulte

Présentation de l’éditeur

Quand les adoptés deviennent adultes, leurs difficultés, relationnelles notamment, ne disparaissent pas comme par enchantement. La peur du rejet (de l’abandon) rejaillit sur leur vie intime et ils trouvent différents moyens pour éviter de se sentir vulnérables dans leurs relations.
Ces manœuvres de distanciation restent incompréhensibles pour leurs parents, leurs conjoints ou partenaires et leurs amis. Eux-mêmes n’arrivent pas à comprendre leurs attitudes, leurs sentiments et leurs comportements. Ils en sont parfois honteux parce que notre société présente l’adoption comme un acte altruiste.
Depuis la publication de son premier livre en 1993, Nancy Newton Verrier a reçu des milliers d’appels téléphoniques, de lettres et de courriels d’adoptés qui la remercient de valider leurs sentiments, d’expliquer les raisons de leurs comportements et de donner un contexte et une explication à leur vécu.
Dans ce livre, les adoptés, mais aussi tous ceux qui ont vécu un traumatisme dans leur petite enfance, découvriront : le rôle du traumatisme dans leur vie ; comment le traumatisme retentit sur le système nerveux ; comment l’enfant craintif peut diriger leur vie ; comment la signification que nous donnons aux événements détermine nos croyances ; comment nos croyances contrôlent nos sentiments, nos attitudes et notre comportement ; comment découvrir son Moi authentique ; comment être plus fort en devenant responsable ; comment améliorer leurs relations.
Ce livre est destiné aux membres de la triade adoptive (adoptés, parents adoptifs et parents de naissance) ainsi qu’à ceux qui sont en contact avec l’un d’eux, mais aussi aux professionnels qui travaillent avec eux. Il intéressera aussi celui ou celle qui sent qu’il ou elle ne vit pas de façon authentique.

Biographie de l’auteur

Nancy Newton Verrier. Mère de deux filles, dont une est adoptée, elle est psychologue clinicienne et pratique en privé à Lafayette, Californie.
Tout en assurant des consultations en particulier aux membres de la triade adoptive, elle écrit et donne des conférences sur les effets du traumatisme de la petite enfance et du manque causé par la séparation prématurée de la mère dans diverses circonstances. Son premier livre L’enfant adopté : comprendre la blessure primitive est paru en français chez De Boeck en 2004.
Françoise Hallet est maman adoptive, médecin scolaire et consultante dans une clinique de l’adoption belge. Laurent Le Guen est père adoptif, animateur d’un groupe de soutien aux parents adoptifs en difficulté.

Adopte-moi sur France 5

Une série de 4 documentaires très intéressants retraçant des adoptions en Afrique, en Lettonie et en France.

Ces vidéos très touchantes et tournées magnifiquement vous font suivre des couples dans leur marche vers leur(s) enfants(s), la rencontre avec ceux-ci et la vie en famille les jours suivants cette adoption.
On perçoit les problèmes rencontrés dans la compréhension de l’autre au travers de la différence de langue ou de culture par exemple.

Vous trouverez sur ce lien la description de la série :
http://www.france5.fr/et-vous/France_5_et_vous/Demandez_le_programme/LE_MAG/Le_MAG_N_12_2009/articles/p-2026-Adopte_moi.htm

Le site de France 5 propose un résumé rapide:

videofrance5adoptemoi

Cette vidéo est disponible en VOD ( vidéo à la demande ) sur le site suivant :
http://www.vodeo.tv/4-34-6573-adopte-moi-1-4.html